TOKI
I O  |
Grammaire générale
Une grammaire propre au Toki IO est en préparation
et remplacera cette première version. Attention,
les nombres exprimés dans cette page n'ont pas été
modifiés selon la nouvelle norme de juillet 2007. Reportez-vous
à la page mathématiques. |
correspondances tokipona Particularités
Ordre des mots Conjugaison
Particules TI
ATTENTION!
Le Toki IO n'est pas encore totalement figé.
Cette page n'est donc pas définitive
le Toki IO hérite d'une part essentielle de la grammaire du toki pona
à laquelle il ajoute quelques règles dans l'espoir de rendre Toki IO
plus précis que son modèle.
En espérant une grammaire complète du Toki IO, on se
réfèrera à celle du toki pona, en intégrant quelques
perticularités du Toki IO décrites ci-après.
Voici les correspondances
nécessaires :
- KI correspond au li du
toki pona et en a la même fonction. Son rôle s'étend
en Toki IO à toutes les personnes qui sont sujet de
verbe.
- ZI correspond au e du
toki pona et en a exactement la même fonction. Cette particule annonce
que la proposition suivante est un complément d'objet.
- TI correspond au pi du toki pona
et en a exactement la même fonction. C'est un séparateur, une
sorte de parenthèse pour modifier le rôle d'un mot dans une
phrase.
- TI TI correspond au la du
toki pona et en a exactement la même fonction.
Quelques particularités
du Toki IO; :
- les modificateurs
de valeur : il existe deux mots servant à décrire
à la hausse ou à la baisse des valeurs moyennes. ZOI et
ZOO qui qualifient la taille, la température, la lumière
... Ainsi gros va se dire kiko zoi et petit kiko zoo. (KIKO
est issu du quetchua où KIKA veut dire grand ).
- le lieur
de mots composés : en général, dans
une suite de "noms", le second joue le rôle d'adjectif par
rapport au premier. En utilisant la particule ii , qui veut dire
trois en tant que nombre, on obtient un troisième nom en liant les
deux premiers. Ainsi "koko ii nino" sera le chateau d'eau
et "koko nino" la maison mouillée, et encore "koko
ko ii nino" la salle d'eau, "ko" voulant dire
diviser, pièce, morceau, etc.
- le numéral
est placé avant le nom qu'il modifie :
io zini = deux mammifères ;
ii tiki = trois meubles ;
- l'ordinal
est placé après le nom qu'il modifie :
zini io = le deuxième mammifères ; tiki
ii ti
tono = le troisième meuble rouge (attention
à utiliser le séparateur ti
car ii possède deux sens);
- l'expression
des nombres : les nombres sont exprimés en lisant
de gauche à droite les deux chiffres I et O. L'écriture des
nombre bénéficie d'un mode particulier, une apostrophe sépare
les chiffres par paires, en commençant par la gauche. Des pseudo-mots
de deux syllabes sont ainsi délimités, permettant une accentuation
sur la première syllabe. Une litanie peut alors se dérouler,
ponctuée par les accents toniques et une légère pose
- un demi soupir?- entre deux paires de chiffres. Cette pose est nettement
plus courte qu'entre deux mots ordinaires.
Ainsi ce qui est écrit,
en lettres ou en chiffres, ce qui est dit, est exactement la même
chose.
exemple : IO'OI'OO'I : soixante treize.
- la particule
de questionnement : le TokiIO utilise très simplement
la particule KOO, qu'on peut traduire en français par "est-ce-que",
qui se place en début de phrase pour marquer une forme interrogative.
Le reste de la phrase ne diffère pas de la forme affirmative. Un
point d'interrogation final est utilisé à l'écrit par
soucis de redondance.
Un nom ou un pronom peut précéder
la particule interrogative, précisant le sens de la phrase :
(Julien, est-que il a fini d'entrer dans lui de la nourriture?) Julien
koo zio ki kini zoni zio zi koki ?
(Julien mange-t-il?) Julien koo zio ki koki?
(Julien, est-ce qu'il a fini de cuisiner?) Julien koo zio
ki kini noni zi koki?
- le superlatif
: le superlatif se marque par un redoublement du
mot. Tous les mots sont susceptibles d'être superlativés, sauf
les nombres qui ont leurs vies propres.
Le sens des superlatifs dépend
bien évidemment des mots concernés. Par exemple ZIO ZIO
voudra dire quelquechose comme "soi-même", "lui-même",
"soi en substance" ... alors que si KIKO ZOI se traduit par "grand
", KIKO ZIO ZIO exprimera le "très grand" (à
rapprocher du français "petit petit" qui veut dire "très
petit". D'autre langues naturelles utilisent couramment ce procédé.
Le Toki IO obéit à la règle (groupe)SUJET>(groupe)VERBE>(groupe)COMPLEMENT
- groupe nom : NOM>MODIFICATEUR>Modificateur du modificateur>etc
- groupe verbal : PARTICULE (KI)>MARQUEURS (DE TEMPS) >VERBE>(pronom
réfléchi)
- groupe complément : PARTICULE (ZI) > NOM>MODIFICATEUR>modificateur
du modificateur>etc.
Les mots du Toki IO n'ayant pas de statut a priori, un marqueur permet
de leur attribuer le rôle de verbe: KI.
Ce marqueur s'utilise avec toutes les personnes et se place entre le "groupe
sujet" et le "groupe verbe".
Un verbe qui est suivi d'un complément d'objet marqué par la particule
ZI
est transitif.
Un verbe qui n'est pas suivi d'un complément d'objet est intransitif.
nio ki koki
zi kiki |
je mange le fruit |
zio ki koki
zi kiki kii |
la personne mange le fruit jaune |
nio ki kino |
je bouge |
les temps et les modes
le Toki IO se conjugue, grace à des particules, au présent,
au passé, au futur-conditionnel, au conditionnel-antérieur,
combinés au duratif et l'immédiatif, et à l'impératif.
Mais comme cette conjugaison n'implique pas de transformation du mot, on peut
dire que comme en chinois ou en indonésien, il n'y a pas de conjugaison
et qu'on utilise des adverbes pour marquer la temporalité.
Le présent n'a pas d'autres marqueur que KI
;
Le passé se signale par KINI
: nio ki kini koki zi kiki (j'ai
fini de manger le fruit) ; tio kini kini zi
nozo tio (tu as terminé ton sommeil)
Le futur est toujours une idée conditionnelle, l'avenir étant
par nature incertain, marquée par TII
: nio ki tii koki zi kiki ni (je mangerai(s)
ce fruit là)
L'impératif est marqué par l'inversion du marqueur de verbe KI et du pronom
: ki tio noni zi ni! (termine
cela!)
Le futur(conditionnel)-antérieur est marqué conjointement par
TII et KINI
: tio ki tii kini zo no, zio
ki tii kini koki zi kiki kii (tu n'avais pas été
là, il aurait mangé le fruit jaune )
La durée est marquée par TOI
: nio ki toi koki zi kiki kii ni (je
suis en train de manger ce fruit jaune là)
Le futur immédiat se repère à l'utilisation de TOI
NI (ce temps-ci, tout de suite) : nio
ki toi ni koki zi zino tono (je mange tout de suite le poisson
rouge)
les pronoms
Le Toki IO distingue les personnes selon trois modalités :
- moi, toi et (il, elle, on ) au singulier,
- nous, vous et (ils, elles, eux) au pluriel.
Un singulier n'exprime
pas un pluriel.
je : nio
tu : tio il, elle,
on, la personne, la chose, : zio |
nous : nio
zoi vous : tio zoi
ils, elles, eux ... zio zoi |
Les pronoms pluriels sont composés de la personne équivalente
au singulier suivie du majorateur ZOI
.
Un mot utilisé après un autre modifie le premier (comme un
adjectif ou un adverbe selon le cas). mais quelques fois plusieurs mots accolés
forment un composé qui devient un qualifacateur. Il faut donc isoler
ce groupe du mot à qualifier. On utilise pour cela la particule TI, qui est une sorte
de virgule ou un guillemet, écrit et dit, sans autre rôle que d'éviter
les ambigüités.
Un superlatif de TI, donc un redoublement de TI , (TI
TI) s'applique à isoler l'ensemble qui le précède.
On l'utilise pour créer une proposition circonstancielle.